"Depuis le début du XIXe siècle, la prière s’élève du sommet d’une colline du «plat pays» de Flandre toute proche de la frontière belge. Sur cette hauteur propice au recuiellement et à la contemplation, une communauté religieuse communément appelée trappiste, appartenant à l’ordre cistercien réformé, vit sa foi loin du bruit et de la fureur du monde."
Dans son écrin de verdure, à l’abri de ses hauts murs, le monastère vit au rythme de la règle de saint Benoît conjuguant silence, travail manuel et prière dans cet espace soumis à la clôture.
Les Trappistes sont cloîtrés, mais non coupés du monde, comme en témoigne la vocation d’accueil de l’abbaye, son rayonnement spirituel, les fêtes et manifestations religieuses et culturelles régulièrement organisées sur ses terres ou dans ses murs, et la fabrication de produits monastiques qui connaissent un succès grandissant auprès du public. Si l’activité brassicole a cessé depuis 1907, le fromage Mont des Cats est toujours fabriqué et affiné au monastère. Enfin, via son site internet, l’abbaye (qui compte cinq maisons filles jusqu’à Madagascar) communique avec le vaste monde.
Témoin des combats de la Grande Guerre autour du front d'Ypres, le Mémorial canadien situé sur le mur extérieur de l'abbaye rend hommage aux soldats canadiens notamment du Québec tombés sur les champs de bataille de Flandre.
Depuis plusieurs années, la valorisation des sites naturels des Monts de Flandre a contribué au développement du tourisme. Elle a aussi aiguisé la curiosité d’un public toujours plus nombreux, en quête de spiritualité ou d’informations sur la vie religieuse.
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