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Largement inspirée de la Fête organisée autrefois sur la commune, la FÊTE à RAOUL est un véritable événement festif en Cœur de Flandres : des artistes, des animations diverses et variées, une restauration traditionnelle de circonstance et des aménagements (parkings) vous attendent pendant toute la journée, pour faire la fête en famille.

L’origine de la Fête

A plusieurs reprises déjà, des associations indépendantes ont lancé la fête à Raoul, sans la pérenniser pour diverses raisons. Fête existante sur la commune dans les années 1990, puis reprise par un village voisin.

Aujourd’hui, celle-ci n’étant plus au programme du calendrier des fêtes de la commune de Boeschèpe, des associations du village, le comité des fêtes et la municipalité souhaitaient retrouver cette manifestation sur le territoire de Godewaersvelde.

Chaque année, une association locale organise le deuxième dimanche de juillet une brocante réputée. Nous voulions relancer cette manifestation en profitant des effets conjugués de « Bienvenue chez les ch’ti », de « Rien à déclarer », de l’aura des « géants », du Musée de la Vie Frontalière et de notre inscription à Village Patrimoine.

Quoi de plus logique une grande fête en hommage à Raoul de Godewarsvelde, le célèbre chanteur des Capenoules, dans la commune dont il avait emprunté le nom, à une lettre près.

Pour cet hommage à Raoul, le coeur de Godewaersvelde prend un tout autre visage : sur le parcours de la brocante, vous pouvez rencontrer, du sable blanc et des cabines de plage, un Flobart, des musiciens et des chanteurs confirmés, des peintres et de nombreux géants, qui participent au cortège de l’après-midi.

Pour clôturer en beauté cette journée festive et conviviale, le groupe " Z'avez pas vu Raoul ", reprend toute une partie du répertoire du chanteur des Capenoules.

Merci aux associations et à leurs bénévoles qui oeuvrent généreusement pour vous offrir une journée festive et conviviale, à l’image de l'ami Raoul de Godewarsvelde !


L’objectif de cette Fête

Promouvoir notre patrimoine culturel et artisanal : Dans le folklore du Nord de la France et de Belgique, le géant est une figure gigantesque qui représente un être fictif ou réel. Hérité de rites médiévaux, la tradition veut qu’il soit porté, et qu’il danse dans les rues les jours de carnavals, braderies, kermesses, ducasses et autres fêtes. Sa physionomie et sa taille sont variables, et son appellation varie selon les régions ; chez les Flamands, il est connu sous le nom de Reuze, chez les Picards, il est appelé Gayant.

Créé par un groupe de personnes qui partagent des valeurs communes, le géant est un symbole majeur de l’identité collective. Porté par une ou plusieurs personnes, il se déplace seul, en couple, ou en famille, lors de son jour de fête. En effet, chaque géant possède son jour de sortie : le porteur lui donne alors vie, le fait danser, embrasser une géante, saluer la foule… Ils apparaissent souvent lors de cortèges ou parades accompagnés de la fanfare locale. L'orchestre joue des marches de carnavals, de ducasses ou des airs et des chansons qui leurs sont dédiés.

Chaque géant a son histoire, les géants naissent, sont baptisés, se marient et ont des enfants comme les hommes. Le géant, en tant que représentant des habitants du lieu où il vit, est enraciné dans la tradition et fait partie de la culture populaire.

Le géant a une origine lointaine. La création et la vie du géant sont les témoins de pratiques ancestrales, propres aux régions possédant des géants sur leur sol. Présente sur tous les continents, la tradition des géants est désormais un élément du patrimoine vivant.

Le flobart est le bateau de pêche traditionnel des côtes du Boulonnais, de Equihen au sud à Wissant au nord. Ses formes sont adaptées à l'échouage quotidien sur les plages : fond plat, tableau arrière large, formes ventrues, construction « à clin », dérive centrale relevable.

Le flobart est un outil polyvalent, qui permet aux pêcheurs de pratiquer plusieurs métiers. Son volume important lié à ses formes ventrues permettent d'embarquer une grande longueur de filets ou un nombre important de casiers.

Le " métier de cordes " est le métier traditionnel : les lignes de fond permettent de capturer sole, carrelet, morue, selon les saisons.
Le Boulonnais, surnommé le « pur-sang des chevaux de trait » ou le « colosse en marbre blanc », est une race de cheval de trait rapide dite « à sang froid », originaire des régions du Pas-de-Calais et de Picardie à côté de Boulogne sur la côte de la mer du Nord, en France. La légende en fait une race ancienne dont l'origine est marquée par l'influence d'étalons orientaux de passage, d'où sa grande ressemblance avec le cheval arabe. Cet animal de trait rapide convoyait des chargements de poisson frais entre Boulogne-sur-Mer et Paris jusqu'à l'arrivée du chemin de fer au XIXe. Avec la modernisation des transports, il fut reconverti dans les travaux d'agriculture de sa région natale et travaillait surtout dans les champs de betteraves, tirait des charrois, ou servait aux déplacements en ville. Il fut aussi, mais plus rarement, utilisé comme cheval de fond dans les mines, et au XXe siècle, utilisé par l'armée française en attelage. La modernisation des transports après la première guerre mondiale puis l'arrivée du tracteur après la seconde mirent la race en péril. Les bombardements des ports et l'occupation allemande de la dernière guerre lui firent subir de lourdes pertes. Les effectifs de la race furent en diminution régulière jusqu'en 1989, où des actions furent menées pour sa sauvegarde. Le boulonnais reste néanmoins, avec le poitevin mulassier et l'Auxois, l'un des chevaux de trait français les plus menacés, et bien évidemment la convivialité de la Flandre.